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Mieux vaut prévenir que guérir

18 décembre 2015

« Mieux vaut prévenir que guérir »

 

Le proverbe « mieux vaut prévenir que guérir » est connu de tous, mais son application est malheureusement bien souvent oubliée. On fait vérifier sa voiture de temps à autre pour s’assurer que tout est beau, un petit changement d’huile quant à y être ; une visite chez le dentiste pour garder notre beau sourire en santé… Plusieurs voient leur médecin sur une base régulière pour contrôler les états chroniques, les pathologies, la médication, etc. Mais au-delà de cet état considéré médicalement correct, n’y a-t-il pas un état de bien-être et de liberté physique vers lequel on veut tendre?

 

Bien souvent, les gens se tournent vers la médecine alternative quand ils n’en peuvent plus, quand la douleur ou l’inconfort vient à bout de leur énergie et affecte leur quotidien. Consulter dans cet état sera bénéfique, mais le rétablissement sera plus long que si le traitement avait eu lieu avant l’apogée de la douleur.

 

Pourquoi? Voilà ce qui est à comprendre pour réaliser l’impact de la prévention.

La base de la santé est la mobilité. Une structure mobile est une structure qui fonctionne bien et qui peut s’adapter à son environnement. Le problème survient lorsqu’une perte de mobilité est induite par un facteur variable : posture, stress, hygiène de vie, accident, etc. Cette immobilité locale sera compensée par une structure attenante grâce à la capacité d’adaptation du corps. Lorsque cette structure adaptative ne sera plus en mesure de tenir son rôle, une autre prendra le relais et c’est ainsi que la réaction en chaine s’enclenche. Les symptômes apparaitront lorsque le système ne sera plus capable de s’adapter du à son manque de mobilité et c’est à ce moment que l’on court chez notre thérapeute (si c’est encore possible!).

 

Voici un exemple. Un déménagement à soulever des charges trop importantes dans une position non équilibrée a bloqué une vertèbre au niveau lombaire. Durant la journée et celles qui suivent, les vertèbres sus et sous-jacentes doivent bouger davantage pour compenser l’immobilité de ladite vertèbre, et les muscles environnants se tendent pour protéger la zone affaiblie. Un inconfort est perçu au niveau du bas du dos. Dépendamment de la forme physique de la personne et d’autres facteurs variés, l’adaptation peut être possible pour une longue période de temps ou pour une période plutôt courte. Par exemple, l’individu, quelques semaines plus tard, remarque des dérangements digestifs. Plusieurs mois après, des maux de tête. C’est finalement ce symptôme qui l’amène à consulter. Les symptômes sont les conséquences de la chaine d’adaptation que le corps fait pour tendre vers l’équilibre, mais l’important, c’est ce qui les a causés.

 

En ostéopathie, le but premier, c’est de libérer la cause des symptômes et non de traiter les conséquences. Il pourra prendre une ou deux séances pour dégager les vertèbres lombaires coincées par un déménagement difficile quelques semaines après celui-ci, mais il prendra plus de temps à dégager toutes les « pelures d’oignons » cachées sous les maux de tête qui mèneront jusqu’à l’origine lombaire. De plus, avec les états de douleur aiguë, il faut prendre des gants blancs pour ne pas débalancer le système ou créer de l’inflammation, ce qui prend du temps. Vous vous demandez probablement en quoi une lombaire bloquée peut causer des maux de tête… À lire dans la prochaine chronique : « Le corps, une unité fonctionnelle ».

 

Mais, pour l’instant, pensez à consulter de manière régulière pour que les symptômes n’aient pas le temps de surgir. Ceci vous permettra de vous rééquilibrer, de conserver vos mécanismes d’adaptation, et d’apprécier la vie, au jour le jour. J

 

Ostéopathe